igmarette22

Samedi 11 octobre 2014 à 23:22

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Mon petit roi, mon Ami, mon Compagnon.

Tu me comprenais, sentais mon mal être après une journée chargée, m'accueillais comme la 8ème merveille du monde après mon travail....tu étais mon tout. Un prolongement de moi.


  D'aucun dirait que c'est incomparable, or, la douleur est, certes, différente, mais ô combien poignante, et quelque peu irrationnelle.....

Est-il normal d’être déprimé après la perte de son animal ? Combien de temps cela dure t-il ?

  •  

    Les différentes phases du deuil

 

Le déroulement normal du deuil passe successivement par différentes phases :

D’abord le choc : celui qui reste, heurté, secoué dans toutes ses fibres, saisi d’une lassitude écrasante est atteint jusque dans sa santé, perd l’appétit, le sommeil. Émotionnellement perturbé, tour à tour agité il crie sa peine, ou comme anesthésié, silencieux, muré, il gémit livré à des affects d’impuissance, de révolte, de colère, d’abandon, de honte parfois, de culpabilité souvent.

 

 

Telle personne se sent coupable de n’avoir pas repéré plus tôt les premiers signes de la maladie et n’avoir pas conduit son chien ou son chat de suite chez le vétérinaire ; telle autre de n’avoir pas prévu le danger qui guettait son compagnon à 4 pattes. S’en prenant à la terre entière « pourquoi est-ce mon chien qui est mort ? », d’autres enragent aussi de la négligence d’un tiers qui a mal refermé le portail du jardin, contre le chauffard qui a renversé leur chat, ou le propriétaire de ce chien qui a brisé la colonne de son chat… Certains rendent responsable le vétérinaire de n’avoir pas fait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver leur animal.

 

  •  

     

    Puis vient l’état dépressif : comme soudain coupé des autres, c’est la grande solitude. L’endeuillé est seul à savoir ce que la perte de son animal représente de douleur pour lui. Tout est sombre, chaque geste du quotidien est laborieux, ce qui pourrait le divertir est rejeté, il ne peut être distrait ni déchargé de sa tâche de remémoration des souvenirs communs avec l’animal chéri. Sans plus être très bien capable de s’occuper de lui-même, il a besoin d’être protégé, consolé. Il faut ce temps comme pour tourner à vide… pour accepter peu à peu la réalité, la révolte, la blessure, l’état de fragilité, le déséquilibre qu’a engendré la perte.

     

     

     

 

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Des rêves surviennent, on voit le chien, le chat encore vivant, puis il s’éloigne, s’estompe, s’efface…

 

  •  Enfin, avec le temps, la douleur s'adoucit même si elle se réveille plus ou moins à des occasions diverses...en croisant un animal de même race.....en tombant sur un jouet lui ayant appartenu....celui que l'on ne peut plus voir ni caresser, va maintenant vivre à l'intérieur de nous.

     


     Après des années passées au sein de la famille, un animal de compagnie en devient un véritable membre, et faire face à sa disparition est souvent une épreuve très douloureuse. Faire son deuil est loin d’être évident. Cela prend du temps, et bien souvent, on ne sait pas comment s’y prendre pour faire face à un tel évènement, tant d’un point de vue pratique qu’émotionnel.


    "Peu importe la façon dont ça se produit, nous ne sommes jamais prêts émotionnellement pour la mort d’un bien-aimé animal de compagnie" souligne le professeur Wallace Sife, psychologue et fondateur de l’Association pour la perte et le deuil d’un animal de compagnie de New York (Association for Pet Loss and Bereavement).

    Bien entendu, la question de l’euthanasie peut se poser. Lourde décision à prendre.
    Est-ce que l’animal souffre ?
    Est-il « correct » de vouloir prolonger sa vie de quelques temps malgré son état ?
    … C’est à un cruel dilemme que les maîtres sont confrontés.

 

Dreamer est tombé malade début JUIN 2014

 

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Dreamer -Juin 2014-


 

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Dreamer -07/09/2014-

Dreamer maigrissait de jour en jour.
Boudait ses croquettes, mais comme il restait gourmand et chapardeur, nous nous disions que c'était une "mauvaise passe".

Le vétérinaire consulté a décelé un diabète de type II. 

Nous avons commencé à lui faire des injections d'insuline chaque matin.

Mais le souci est que notre petit coeur ne mangeait toujours pas, buvait et urinait énormément. 
Ce qui fatiguait ses reins jours après jours.

Il est parti le Dimanche 14 Septembre après avoir été surveillé huit jours par le cabinet vétérinaire.

En fait, il souffrait d'une maladie hépatique, son foie et ses reins étaient atteints.
Avant de l'hospitaliser, nous avons littéralement du le "gaver', nous remplissions de grosses seringues avec de la pâté énergétique.

Ce fut un crève-coeur, devoir le forcer à ingurgiter cette bouillie.
Toutes les trois heures nous procédions au remplissage de son estomac dans l'espoir....
...l'espoir de lui donner envie de se battre, de nous donner l'illusion  qu'il pourrait guérir et redevenir le chien foufou que nous avions tant aimé et choyé.

Le Dimanche 14/09 le vétérinaire nous a téléphoné (à moi et mon époux) pour nous dire que nous pouvions passer le voir à la clinique véto.
Outre les symptômes décrits ci-dessous, il avait développé une pneumopathie, avait des diffciultés pour respirer
De 24 Kgs, il était passé à 14;5 Kgs.
Nous avons échangé une regard avec le vétérinaire, et c'est le coeur brisé que mon époux et moi l'avons laissé s'endormir.


Dimanche 13 juillet 2014 à 18:20

Vendredi 11 octobre 2013 à 21:46

 

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Elle est arrivée un après midi en fin de journée.

Alzheimer confirmé.

Ses fils et beau fils lui expliquent :

"Maman, on ne peut plus te garder à la maison, c'est trop dangereux".

Madame M me regarde, désespérée, son regard inspire une grande détresse, elle lâche :

"Mais je suis bien chez moi, moi. Je n'embête personne."

Et pourtant "nul ne peut être admis en institution sans une information et un dialogue préalables et sans son accord. "

Décision prise, elle restera en placement provisoire (définitif) chez nous, dans nos murs.

Les enfants ne sont pas parvenus à mettre "Homer" dans la caisse de transport, minet n'est donc pas encore arrivé.

Mon bon coeur étant aux aguets, je viendrai le 8 Mai le chercher chez eux, je réussirai péniblement à l'appâter avec de

la nourriture, il est sauvage, mais très beau.

Elle contente de l'avoir avec elle, je le vois installé sur son lit, comme un pacha, mais, connaissant bien les félins, je me

doute que minet va vite devenir malheureux entre 4 murs, lui a connu une vie de chasse dans la nature....

A chaque repas en salle commune, elle bourre ses poches de nourriture improbable pour son compagnon.....Kiri, bouts

de viandes, pain.....cela nous ferait sourire si elle ne laissait pas ces denrées "MOISIR" dans les placards, sous le lit;

dans des endroits improbables de sa chambre?

Mme "M" n'est plus parmis nous.....Tous les matins, depuis 6 mois, elle nous demande où elle se trouve, mélangeant

villes et périodes de sa vie.

Elle n'est pas agressive mais vagabonde toute la journée dans la résidence. Elle vole des madeleine en salle de 

cafétariat, se croit "chez elle" et insulte la Directrice, lui reprochant de ne pas écouter ses directives. Je dois avouer

que nous avons des fous rires....... même si la Direction ne partage pas forcément notre sens de l'humour.....

Il est par contre, impossible de l'aider à la toilette. Mme M s'habille (se lave ?) seule dès 07h30 et ceci étant fait, elle

commence au pas de gymnastique à errer entre les murs de la résidence. 

Compliqué de maintenir une bonne hygiène corporelle sur cette personne. Elle devient très agressive lorsqu'on parle

l'aider à prendre une douche, arguant qu'elle a eu une grave infection pulmonaire, et que le médecin lui a interdit de se

"mouiller" ...... (cela fait 40 ans.....)http://igmarette22.cowblog.fr/images/7645528renardcuteinfirmiereenuniforme.jpg

Il est très compliqué de "rentrer en communication" avec une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, si c'est

mal fait, elle se sent agressée et sera dans la négation quelle que soit la demande du personnel.

Ma façon de faire étant de ne pas brusquer, je me dis qu'elle a de la chance de n'être ni impotente, ni invalide,

le maintient de l'autonomie est prioritaire à mon sens, à nous, équipe soignante, de trouver des solutions pour

la doucher ou lui faire une grande toilette. Le matin, c'est fichu, plusieurs fois (3) nous sommes parvenues à

l'accompagner dans sa salle de bain, lui changer ses vêtements, et même lui faire un shampooing. 

En apparté, d
ans les sociétés anciennes, la personne âgée tenait une place importante. Elle transmettait son savoir,

elle était respectée et écoutée.

De nos jours, dans les sociétés modernes, avec le renouvellement rapide des techniques, les moyens importants pour

garder des informations, les besoins de productivité toujours accrus, la personne âgée est vite dépassée. Elle n'est

plus une référence et son respect va en s'amenuisant.

J'ai travaillé dans des endroits où les "vieux" étaient passés aux chariots douche sans eau chaude.....et frappés au

visage s'ils criaient....J'étais plus jeune, et la seule chose possible pour moi et mon étique (je venais d'avoir mon

diplôme), a été de démissionner et de retrouver un poste d'assistance commerciale....

Un jour, le chat de Mme M est parti.....et n'est plus jamais revenu......

La litière était toujours sale, la chambre s'étaient imprêgnée d'un ordeur nauséabonde....Le chat dérangeait,

il a été mis dehors......

 

 

Mardi 5 mars 2013 à 21:47



Synopsis et détails

Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend goût à l'enseignement, mais cette intrusion va déclencher une série d'événements incontrôlables.



Difficile de rester de marbre devant ce film qui nous emmène aux frontières du thriller.

On attend la fin avec un voyeurisme à peine voilé devant les évènements qui montent crescendo
en explorant les péchés capitaux...L'envie, l'orgueil....la colère, et pourquoi pas...
la luxure.....

Un esthétisme parfait, des acteurs totalement crédibles, et un démon dans un corps
d'ange.....qui nous ferait presque oublier son machiavélisme !

Fabrice est égal à lui même !
Un acteur prodigieusement génial.......

 



The Sessions


Synopsis et détails

Mark fait paraître une petite annonce : "Homme, 38 ans, cherche femme pour relation amoureuse, et plus si affinités. En revanche paralysé… Amatrices de promenade sur la plage s’abstenir...". L’histoire vraie et bouleversante d’un homme que la vie a privé de tout, et de sa rencontre avec une thérapeute qui va lui permettre d’aimer, "comme tout le monde".


  Tout d'abord très surprise par les termes, les expressions employées....crues, certes, mais nécessaires.

En effet, pourquoi cacher ou taire, les "mots du Sexe" ? Justement utilisés, ils se font subtiles et ne choquent pas.
Tout au long de cette histoire, nous assistons à la quête de l'acte sexuel par un homme paralysé. Ce qu'il essaie
d'associer comme "expérience sexuelle", va se révéler beaucoup plus profonde, tendre et merveilleuse.
Nous ne sommes pas dans le voyeurisme, ni l'infiniment triste.....aucun ton larmoyant dans ce film rigoureusement positif et si intimiste que l'on se prend d'amitié pour ces deux personnages.

Mon coeur a fondu de bonheur et de frissons devant cette belle leçon d'humilité et d'amour.....

Au passage, le jeu magnifique de "Hélène HUNT" que j'ai retrouvé avec plaisir, sa fraicheur et son naturel
sont parfaits pour ce film. 

Histoire vraie


The Sessions est basé sur la vraie vie de Mark O'Brien ; paralysé à cause de la polio, Mark a tout de même fait des études brillantes et a écrit des ouvrages, notamment de poésie. Le film s'inspire de son essai "On Seeing a Sex Surrogate" paru dans le Sun Magazine en 1990. Cheryl Cohen-Greene (jouée par Helen Hunt) et Mark O'Brien sont restés de grands amis jusqu'à la mort de l'écrivain en 1999.
 
Amour

Synopsis et détails

Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.


Amour ou "Comment gérer la souffrance de quelqu'un qu'on aime" ?




Impossible de rester insensible.....Deux acteurs époustouflants....Une histoire de vie...une histoire d'amour.....

A voir, sans modération, ni hésitation.


 

 

Je sélectionnerais trois films maintenant, pour regarder un soir de semaine en famille.

 

  Catégorie : Romance. 

Catégorie : Action.

Catégorie : Humour.

 

 



 

Synopsis et détails

Patrick Orbéra, la cinquantaine, est une ancienne gloire du football qui a totalement raté sa reconversion. Sans emploi, alcoolique et ruiné, il n’a même plus le droit de voir sa fille Laura. Contraint par un juge de retrouver un emploi stable, il n’a d’autre choix que de partir sur une petite île bretonne, pour entraîner l’équipe de foot locale. Si ils gagnent les 3 prochains matchs, ils réuniront assez d’argent pour sauver la conserverie de l’île, placée en redressement judiciaire, et qui emploie la moitié des habitants. Patrick Orbéra est immédiatement confronté à un obstacle majeur : transformer des pêcheurs en footballeurs quasi-professionnels. Il décide alors de faire appel à ses anciens coéquipiers pour l’aider à hisser le petit club breton parmi les grands…

Que de critiques à propos de ce film ! Certes, ce n'est pas un "grand" film....mais alors....moi j'ai beaucoup ri !
On ne peut pas rester de glace devant le jeu des acteurs, tous autant pris à contre-pied dans leurs rôles respectifs !

Les Seigneurs : photo Gad Elmaleh, JoeyStarr, José Garcia, Omar Sy

Je les ai trouvés convainquant et même si c'est du grand guignol, on passe un très bon moment !
 

 

 



Lundi 25 février 2013 à 21:47

Tu portais toujours des lunettes de soleil,
toi, si belle, je sens encore tes émotions aujourd'hui,
et je m'en veux tant que je désire plus que tout te retrouver.....
Je suis convaincue de l'autre vie, celle d'après-vie...
Personne, ici-bas ne pourrait comprendre cette légitimité de rejoindre "l"après-vie"....
simplement parce que j'y crois ....



L'après vie......
Pourquoi ne pas y avoir droit sans avoir besoin de donner des prétextes, de s'excuser après coup ?
Je garde ne moi le bruit des appareils qui te maintiennent en vie,
en vie neurovégétative,
tu n'es plus là....nous le savons.
Nous nous rattachons au bruit des machines.

Tu mourras seule.....Le corps médical en a décidé ainsi.





Comme j'aurai envie de le faire......

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