Pour comprendre le problème des galgos , il faut savoir qu’en Espagne, la chasse au lièvre avec des lévriers est une tradition ancestrale , et chaque chasseur élève ses lévriers pour les utiliser , au même titre qu’un outil de chasse. *
Le statut de ce chien est quasi nul en Espagne, ainsi ce chien est considéré comme une sorte d'outil* pour les chasseurs et ne dispose pas d'un statut le protégeant comme les autres animaux de compagnie.
Il en résulte que, chaque année, des milliers de ces chiens sont non seulement abandonnés, mais souvent suppliciés, mutilés et tués par leurs maîtres en toute impunité.
La maltraitance qui accompagne les abandons est liée à l’orgueil, car un chien qui a mal chassé déshonore son propriétaire, et cet affront doit être lavé par le sang, d’où une mort lente et dans la souffrance...
Selon une coutume archaique, ces "galgueros" (Chasseurs utilisant un lévrier) se prétendent liés à leur chien par un code d'honneur qui les autorise, si leur chien les déçoit dans ses fonctions de chien de chasse, à laver leur honneur en les torturant et les tuant dans d'atroces souffrances !
Manières de torturer avant de faire disparaître l'animal en rivalisant dans l'imagination la plus sadique !
La méthode traditionnelle : la pendaison
Deux variantes :
le chien a bien chassé dans sa carrière et il est pendu haut.
le chien chassait mal et il est pendu pattes arrières touchant le sol,
l’obligeant à sautiller sur place pour retarder l’asphyxie ;
Ses pattes avant battent dans le vide d’où le nom de position du pianiste.
La sportive : on l’accroche à la voiture et on le traine
La festive : on asperge le chien d’essence et on allume (rien n’empêche de le pendre en même temps)
La salissante : le coup de couteau (moins employée car il faut entraver le chien sous peine de le voir s’enfuir en se vidant de son sang)
La méthode propre : on les pique à l’eau de javel
La discrète : on le jette dans un puit
Méthode à la mode : on le laisse mourir de faim et de soif
Dernière méthode : vous allez en pleine forêt, vous brisez les deux antérieurs du chien sur vos genoux et vous le laissez mourir de faim et de soif (briser les deux jambes est nécessaire car même avec une jambe cassée il peut encore vous suivre…….. “il parait qu’ils sont fidèles”)
On ne parle pas de cas isolés mais de MILLIERS de chiens ainsi sacrifiés chaque année.
Les plus chanceux sont recueillis par les refuges, qui doivent faire face à un afflux massif de chiens, souvent nécessitant des soins, et engendrant par là même des frais conséquents .
Les autres finiront agonisants dans un coin, ou récupérés par la Garde civile et portés dans les «perreras», fourrières insalubres où ils seront gazés au bout de 14 jours, période légale d’attente, sans aucun soin (parfois avec des membres brisés et dans d'horribles souffrances) et sans aucune chance d'être proposés à l'adoption.
"Les Perreras"
Imaginez-vous que vous rentrez dans un grand entrepôt qui ressemble à un de ces entrepôts ou l’on stocke des pièces de rechanges de voitures ou des légumes. Le plafond est très haut, très sombre, et il y a du béton du sol jusqu’au plafond. Ce n’est pas l’endroit ou des animaux devraient vivre et surtout pas des animaux abandonnés, stressé, battus, qui cherchent désespérément un peu d’amour et une maison chaude et accueillante. C’est exactement dans cet endroit que les vies de ses animaux se terminent. Des chiens amenés ici par la protection des animaux OFFICIELLE d’Espagne. Ils rentrent dans cet enfer terrible. Et il n’y en a que quelques uns qui en sortent vivants.
Dans les boxes ou enclos il n’y a pas de couvertures, les chiens ne sont pas soignés, on ne les caresses jamais, on ne les promène jamais.Mais le plus grand crime est que personne ne ce soucie de leur santé. Pas de vétérinaire, pas de médicaments. Rien ! Si un chien tombe malade, ils tombent tous malades.
On entasse les boxes dans lesquels les chiens se trouvent l’un à côté de l’autre et ils les nettoient au Karcher. Vous sentez l’odeur des excréments des animaux qui leur attaquent la fourrure, les poils et le nez. Vous voyez le désespoir dans leur yeux, par ce qu’ils savent – même si leur vie en rue était dur a vivre – c’est cent fois plus grave de se retrouver ici et encore pire quand on les amène à l’intérieur du bâtiment.
Leur espérance de vie s’éteint, et ci il n’y a pas quelqu’un qui les sort de là bien vite il n’y a plus d’espoir, ni de pitié. Que du gaz !
"Soutenir le regard de ces pauvres chiens est un crève-coeur."
mais il y a aussi les perreras municipales gérées par des protecteurs d'animaux comme par exemple celle de "Tudela" où ceux qui en ont la responsabilité sont maintenant une association.
C'est et cela reste une perrera mais ...... avec des installations décentes juste à côté de l'entreprise de gestion des ordures qui jadis la gérait, des soins médicaux portés aux animaux qui en ont besoin, des stérilisations, ils organisent des journées pour récolter de la nourriture ou favoriser des adoptions, les animaux sont proposés à l'adoption au travers de leur site:
Perrera de TULEDA
La situation difficile pour celle de San Lorenzo de El Escorial
De nombreuses associations françaises luttent contre cette barbarie en menant des campagnes de sensibilisation, en influant pour faire changer la législation et surtout en proposant à l'adoption des galgos de tous âges.
"Le malheur des Galgos c’est qu’ils ne valent rien mais rapportent beaucoup: le secteur de la chasse en Espagne génère 4.808 millions d’euros, emploie 225.000 personnes et génère 1,5 millions de salaires et ce juste pour la saison de chasse, une situation qui justifie que chaque année quelques 50.000 Galgos meurent de manière atroce ! "
Quelques Associations (liste non exhaustive). :
http://www.galgosfrance.net/
http://www.galgoslibres.com/
http://www.galgos-ethique-europe.eu/
http://www.galgos.fr/pages/22alhomepag.html
http://www.levrier-mon-amour.fr/
http://www.levriersetco.fr/pages/Le_martyr_des_galgos_et_des_podencos-983448.html
http://www.unehistoiredegalgos.com/
Associations et refuges signataires, Charte Galgos éthique Europe pdf :
http://galgos-ethique-europe.over-blog.org/pages/LISTE_DES_ASSOCIATIONSREFUGESBENEVOLES_PERRERAS_SIGNATAIRES_DE_LA_CHARTE_GEE-1502885.html
Pétitions :
Adoptions :
http://www.soslevriers.org/les-galgos/
http://www.lesperantodeslevriers.fr/
http://www.passionlevriers.com/menu.htm
https://www.facebook.com/Adopter.Chien.Galgo.Podenco
http://lesanimauxmaltraites.over-blog.com/categorie-11726740.html
http://www.levriers-du-sud.org/site/
http://www.galgosfrance.net/adoption/chiots-galgos-et-podencos/
"Je soutiens l'action de l'association Passion Lévriers et de ses correspondants en Espagne. La manière dont nous traitons les animaux n'est pas sans rapport avec la manière dont nous traitons la planète. Et j'ai compris depuis longtemps dans mon travail de photographe qu'il ne suffit pas de dénoncer, il faut agir. C'est ce que font avec constance les bénévoles de Passion Lévriers que je salue amicalement."
Monsieur Yann Arthus Bertran
Sur Face book
https://www.facebook.com/Adopter.Chien.Galgo.Podenco
A.L.F. (Animal Front Liberation)
http://alf.front.liberation.animal.over-blog.com/article-le-martyr-des-levriers-galgos-et-podencos-en-espagne-64841415.html
aux Lévriers martyrs,
voici un extrait avec l'association "Lévriers sans frontières" :
FRANCE, Strasbourg : une jeune fille tient une affiche montrant un lévrier mutilé alors qu'elle participe à une marche contre l'exploitation des lévriers espagnols le 9 juin 2012 devant le Parlement européen à Strasbourg. La marche est menée en signe de protestation contre la cruauté infligée aux galgos à la fin de chaque saison de la chasse, après qu'il a été évalué que chaque année en Espagne, environ 60,000 lévriers espagnols (galgos) sont abandonnés par des chasseurs.FLORIN DE PHOTO/FREDERICK D'A.F.P.
Source :
http://www.goodplanet.info/Contenu/Focus/Galgos-et-podencos-chiens-martyrs-en-Espagne
La maltraitance animale en Espagne ne s’arrête pas aux seuls lévriers.. Tous les jours, des centaines de chats et de chiens sont torturés, mutilés, brûlés … L’Espagne, l’enfer pour les animaux, n’a pas fini de faire parler d’elle…
Ce combat serait impossible sans le courage de ces hommes, et de ces femmes,
qui,
cachés derrière leurs objectifs, traquent la cruauté envers les animaux, afin de la dénoncer au monde entier.
Cette image m'a fait monter les larmes aux yeux.....
Quel courage il faut avoir, pour immortaliser l'insoutenable.....figer la barbarie.....
Respect à ces photographes !
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